Rance’s Marathon, Jeu 2 : Rebellious Maidens

Rance 2, Rebellious Maidens
Date de sortie : 1990 (original), 2010 (remake)
Type : Eroge/Dungeon crawler
Durée : Entre 4 et 6H environ

Rebonsoir.

 


Bien, vu que Rance I était une exception, je vais essayer d’ordonner un peu plus mes articles à partir de maintenant, histoire d’éviter de me mettre à écrire des fanfics au pif. Comment ça, la suite ? Jouez au jeu, je ne vais pas écrire tout le scénario non plus, vous savez. Par contre, l’adapter en partie de jeu de rôle… Bref ! Aujourd’hui, on parle de Rance 2. Le remake, pas l’original.



Rance 2 est la suite direct de Rance 1, et se déroule juste après les événements du premier jeu. Après avoir fui en hâte leur maison, Rance et Sill se dirigèrent vers la ville de Kathtom, située dans l’Alliance des Cités Libres, afin de sauver la ville de la menace des Quatres Sorcières de Kathtom, anciennes disciples de Rasishss, le vieux mage de la ville. En arrivant à la cité, ils se rendent compte que l’endroit a subit un maléfice et est condamné à l’obscurité éternelle dans une grotte. Répondant à l’appel de détresse des villageois (et aux 50.000 GOLD de récompenses, ainsi qu’à l’idée de pouvoir H les jeunes sorcières), Rance s’aventura dans les souterrains pour sauver la fille de Kathtom, toujours accompagné par sa fidèle esclave Rasishss a été assassinée, et qu’un immense donjon où habitent les sorcières est apparu sous la surface de la ville.

Le jeu est séparé en deux parties distinctes, les parties en ville, qui ressemblent à celle de Rance I dans leur déroulement, et les parties de Dongeon Crawler, qui font le cœur du jeu.


Les parties en ville ne demandent plus de se déplacer de bâtiment en bâtiment comme dans son prédécesseur, mais permet de choisir directement où l’on va via le menu. Les dialogues, quant à eux, ont toujours le même style de choix, ce qui n’est pas pour déplaire, car simple et efficace. Une fois de plus, le jeu comporte son lot de personnages marquant, dans lesquels nous citerons Tomato Purée, la vendeuse un peu bizarre possèdant un mimic comme compagnon (n’y voyez là aucune référence au Disque-monde). C’est comme le monde sur le dos de quatres créatures divines dont un éléphant. Juste du hasard vous dis-je [keuf keuf]), Rosé Card la prêtresse qui préfère les démons aux hommes, ou encore Milli York, une des rares femmes à avoir dominé Rance en terme de sexe. 


Les parties dans le donjon, quant à elles, se déroulent en deux phases. La première est la phase “carte”, sur laquelle on déplace notre personnage de case en case dans le donjon, et on l’on peut utiliser les différentes options tels qu’examiner la case, lancer un combat aléatoire, ou ouvrir le campement pour se reposer (ce que vous allez faire très souvent), discuter avec vos alliés, sauvegarder, et deux trois autres options. C’est un peu le menu du jeu.

La seconde phase est celle de combat, qui se présente comme un rpg en tour par tour classique, où l’on ne contrôle que notre personnage principal et où l’on choisit son action entre les attaques de bases, les attaques spéciales coûtant plus d’énergie, utiliser un objet ou se reposer. Les autres personnages de votre équipe se battront d’eux-mêmes sans avoir à être gérés. L’énergie partant très vite, vous allez régulièrement repasser par votre tente pour récupérer toute votre énergie dans le donjon.

Comme dit précédemment, nous ne jouerons pas que Rance dans le jeu, mais aussi Sill dans certains chapitres, et ils seront accompagnés par divers compagnons. Si le moindre des personnages meurt, c’est game over, mais ils sont tout à fait capables d’utiliser des objets de soins par eux-mêmes, et Sill connaît un sort de soin. Vous gagnez de l’expérience à chaque fin de combat, mais les niveaux se gagnent via le campement, en invoquant la déesse Willis, divinité personnelle de Rance, ce qu’il ne faut pas oublier de faire.


Mais je reviendrai sur mes conseils de jeu en fin d’article. Passons à mon avis.

Premièrement, et ça se voit avec les images, le jeu est agréable à l’œil. Remake oblige, les graphismes sont au goût du jour, et bien que n’étant pas superbes, ils restent très appréciables à regarder. Et les monstres ressemblent à des monstres. Même si les “Monster Gal” continuent de me faire poser des questions sur la définition exacte de monstre (Pâtissière girl… J’appelle pas ça un monstre ça, j’appelle ça un personnage de Sugar’s Delight. Oui, j’assume mes références), enfin, après MGQ, plus grand chose ne m’étonne.

Les CG sont belles, on a ce qu’on attend d’un bon eroge, et elles sont de bon nombres, 80 pour 6H de jeu environ, c’est plus qu’honnête. En bref, on a le beurre, l’argent du beurre, et la culotte de la crémière, voire plus si affinité.
La musique est de très bonne facture, avec certains morceaux bien épiques. Le principal défaut que j’aurais avec, ce serait la durée moyenne des morceaux, qui ont tendance à boucler un peu trop facilement.


Et le scénario fait toujours très scénario de jeu de rôle, mais avec quelques rebondissements, un humour assez présent, et des enjeux un peu plus élevés que dans son prédécesseur. Et la fin m’a encore fait rire.
Quant au gameplay, les parties en ville se sont avérées moins agaçantes que dans le premier, car avec moins d’aller-retours. Et pouvoir gagner ses niveaux via le menu aide pour beaucoup. On s’y perd moins, c’est appréciable.

Les parties donjon scroller sont quant à elle plutôt agréables à jouer. Certes les combats manquent toujours un peu de stratégie, mais le rajout de la gestion de la fatigue et des combats en groupes s’avèrent être de très bonnes idées, bien que la fatigue force à ouvrir la tente plus régulièrement que prévu (Quasiment entre chaque monstres quand vous êtes en train de farmer vos niveaux). Les quelques énigmes ne sont pas bien difficiles et plutôt fun dans l’ensemble, et je n’ai été coincé réellement qu’une seule fois durant le chapitre 5, sur un objet à ramasser.
Il y a aussi quelques pics de difficulté parfois surprenants, en particulier le début du dernier chapitre qui vous force à faire du lvl-upping sur les premières cases et à faire attention aux ennemis qui peuvent vous vaincre en un coup, mais dans l’ensemble, le jeu dispose d’une difficulté bien dosée, les boss demandent un peu de temps à être vaincus, et la possibilité d’accélérer la vitesse des combats avec la touche contrôle est appréciable.


Finalement, Rance 2 est un bien meilleur jeu que Rance I, et ceux qui hésitent à se lancer dans le premier du fait de son ancienneté peuvent le passer en regardant l’oav, et se lancer directement dans l’aventure à partir de celui-ci.
Positif : -Bon remake.
-Gameplay simple, mais efficace.
-Les personnages.
-Fun.
-Musiques cools.

Négatif :
-Difficulté parfois surprenante.
-Combats un peu redondant au bout d’un moment.
-Un ou deux passages mal indiqués.

Quelques conseils pour ceux qui veulent se lancer dans le jeu, avec le minimum de spoil :

-Sauvegardez régulièrement ;
-Montez de niveau dès que possible pour faciliter les combats, et allez acheter de l’équipement régulièrement ;
-La touche ctrl est utile, mais faites attention à ne pas sauter de dialogue. Pensez à la relacher à la fin des combats contre les boss, histoire d’êtres sûrs ;
-Durant l’acte 2, achetez un maximum de Seiirogan pour être tranquille par la suite ;
-Reposez-vous dans la tente dès que vous en avez besoin ;
-Pour farmer vos niveaux plus facilement, allez dans les options, passez en pavé numérique, maintenez la touche ctrl enfoncée et enchaînez les touches 5, 1/2, 0, 2, 0, et de nouveau 5.
5 Lance un combat, 1 ou 2 correspond aux attaques, 0 à ouvrir ou fermer le camp, et 2 dans la tente à se reposer ;
-Durant l’acte 5, dans le labyrinthe avec les téléporteurs, un des objets nécessaire pour avancer est obtenable en examinant la case où une scène en particulier est arrivée (il vous faut repasser dessus). Vous comprendrez.

CG Manquable : 
 -La voleuse au début du jeu. Sauvegardez avant pour faire les deux choix ;
-La serveuse (mais je doute que vous la raterez) ;
-Faire la quête de Tomato Purée avec le mimic dans l’acte 4 ;
-Acte 6 : Deux objets dans le dernier magasin du donjon offrent des CG en plus avec Sill ;
-Niveau 40. Pour atteindre ce niveau, dans l’endroit ou se trouve le magasin précédemment cité, vous pouvez trouver un monstre qui rapporte beaucoup d’expérience et d’argent. Le jeu peut être fini au niveau 30 sans difficulté, mais il vous manquera une CG. Vous comprendrez laquelle assez vite ;
-Toujours dans l’acte 6, frappez 20 fois l’ordinateur. Non, pas le vôtre, sérieux… Et attention avec ctrl, vous pouvez vous faire avoir en cliquant trop vite.

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