Un jour le français fera la différence entre “mermaid” et “Siren”…  Soupir. Et non les harpies c’est pas la même chose… Enfin, voici le 3eme épisode des Contes de Yurimm. Et à l’heure cette fois-ci. 
Il y avait vraiment  du yuri !? Yurimm Fairy Tales pour jeunes femmes (Contes de Yurimm). 
La  petite sirène. 
Près de 90% des contes de Grimm sont du Yuri !!! [selon  les recherches du département d’édition]
 Ainsi donc, le troisième  épisode de cette série grandement populaire est l’histoire d’une douce  et naïve sirène qui trouva le véritable amour. 
“Félicitations !”
“Tu es  une adulte maintenant !”
Dans le palais des sirènes, situé au plus  profond des mers, les princesses sirènes étaient en train de fêter  l’anniversaire de la plus jeune d’entre elles. 
Quand les sirènes atteignent l’âge de quinze ans, elles étaient enfin  autorisées à avoir un aperçu du monde qui existe au-dessus de l’eau. 
“Tu  es sûre que tu peux t’en sortir toute seule ?” 
Dans le cercles des  princesses congratulant la plus jeune, un visage inquiet se démarquait ;  il appartenait à la troisième plus âgée des princesses. Elle était  terriblement inquiète pour la plus jeune de ses soeurs, qu’elle aimait  depuis qu’elle était jeune. 
En contraste avec les sentiments de son  aînée, le coeur de la cadette débordait de joie. 
“Je peux enfin jeter un  coup d’oeil au monde des Humains !” 
Les princesses étaient en  possession d’un trésor : une statue de marbre qui avait été emportée par  le courant jusqu’au palace du fond des mers. Elle avait la forme d’un  magnifique jeune homme, et chaque fois que la princesse la regardait,  elle sentait son coeur se mettre à battre.
“Je me demande si de si beaux  gens vivent dans le monde d’au-dessus ?” 
À la baie où la sirène fit  surface, affichant sa douce et charmante apparence au monde d’au-dessus,  se tenait une aussi belle personne.
“Salutations, ô sublime princesse  sirène. Si vous le désirez, m’accompagneriez-vous à la danse de ce soir ?  » 
Un prince du monde d’au-dessus… Non, c’était une femme dans des habits  de prince, en possession d’une beauté si grande qu’elle en était  coupable. Elle vola le coeur pur de la sirène en un instant. 
La belle  femme en habit d’homme, qui possédait une vague ressemblance avec la  statue de marbre, était en vérité une vétérante dans l’art de posséder  les cœurs des jeunes filles. Elle ne renoncerait pas facilement à celui  de la princesse sirène maintenant qu’elle l’avait saisi. 
“J’aimerai la  voir à nouveau, et danser avec elle.” 
La princesse rendit alors visite à  la Sorcière de la Mer, dans l’espoir de se voir offrir une paire de  jambes humaines. 
“Je prendrai alors ta  magnifique voix dont tu es si fière en paiement. ”
La princesse accepta  sans une hésitation. Avec l’aide de la sorcière, elle pourrait enfin  être capable de danser avec son prince (princesse ?). 
“Si ton bien-aimé  ne te demande pas en mariage dans les sept jours, tu deviendras écume.  C’est un effet secondaire de cette potion. 
Mais l’avertissement  de la sorcière n’atteignit pas les oreilles de la princesse.
Inquiète  pour sa plus jeune sœur, la troisième plus âgée la suivit jusqu’à la surface pour  enquêter. N’étant pas disposée à renoncer à sa petite sœur pour l’un  des ces princes charmeurs, elle s’élança en avant, gardant précieusement  les souvenirs de leurs jours passés dans sa poitrine.
C’était une  sublime nuit éclairée par la Lune. La princesse sirène était assise seul  sur les marches des escaliers qui descendaient vers le palais des  sirènes, refroidissant ses pieds rouges et gonflés. Une fois à la  surface, elle avait transformé sa queue en une paire de jambes et avait  pu approcher le prince. Mais hélas, son cœur était resté nuageux, car  l’amour du prince n’appartenait pas à elle seul, mais à un grand nombre  de jeune fille. 
“Quelqu’un a-il été méchant avec toi !? “ 
La troisième  princesse venait de sortir sa tête hors de l’eau. 
La visite impromptue  amena des larmes dans les yeux de la jeune princesse. 
… Puis vint une  douce et fraîche impression sur ses jambes.
Les doux baisers de son  Onee-sama soignirent même le cœur blessé de la princesse. 
À chaque  instant, la fin de la princesse se rapprochait.
Voyant le prince flirter  avec différentes filles chaque nuit, elle changea d’avis.  L’anticipation de voir son Onee-sama faisait bien plus battre son cœur  que d’être invitée à danser avec le prince. 
Splash… 
L’Onee-sama qui  était apparue l’autre nuit avait subi une complète transformation. Ses  longs cheveux avaient été coupées, et ses joues blanches étaient pâles,  telles celles d’une statue de marbre.
“Voici une dague magique. La  sorcière l’a façonné à partir de mes cheveux. Perce le coeur de ton  bien-aimé avec, et tu redeviendra une sirène.” 
Son bien-aimé… n’était  plus le prince. C’était certainement son Onee-sama. 
“Je ne le peux.” 
Amenant le poignard vers sa poitrine, la princesse se jeta d’elle même  dans la mer. 
Le visage de sa chère Onee-sama fusionna avec celle de la  statue de marbre dans son esprit, et elle fût emplie de tristesse. 
“Ne  pleures pas pour moi, Onee-sama. Je suis heureuse…” 
Alors que la sirène  fermait ses paupières, des larmes se déversèrent de ses yeux, s’écoulant  directement sur la dague. Que supposez-vous qu’il se soit passé après  cela ? 
La dague scintilla, puis fondit en un liquide bleu-platine. En un  clignement d’oeil, les jambes de la princesse étaient de nouveau une  nageoire. “
Quel soulagement… Je suis arrivée à temps.”
“Que… Que  vient-il de se passer, Onee-sama ? Pourquoi ?” 
La dague avait été créée  pour répondre à des larmes d’Amour Pur ; seulement ainsi elle pouvait  inverser les effets de la potion. 
“Je t’aime. Je souhaite être avec toi  pour toujours !”
“Et je le souhaite aussi, Onee-sama.”
Et ainsi les deux  sirènes vécurent heureuses pour toujours.
Fin. 
			




