Conte de Yurimm, 4ème chapitre : Princesse Kaguya

Oui, un peu de retard, j’ai juste oublié de publier.
Pour ceux qui ne connaissent pas le mythe de Kaguya-hime, je conseille le conte de la princesse Kaguya, du studio Ghibli, sorti en 2013/14. 

Il y avait vraiment du yuri ?! Conte de Yurimm pour jeune fille. 

Princesse Kaguya 

 
Il a été confirmé qu’environ 90% des légendes était du yuri ?! (rappel : Tout dépend de l’épaisseur de vos lunettes) 

Et ainsi le quatrième épisode de cette série grandement populaire prend place au Japon. ☆ 
Où se trouve l’amour de la princesse égoïste ? 

Il y a fort longtemps, dans la cité de Kyoto, vivait une belle princesse appelée “La Princesse Kaguya du Jeune Bambou”. 
La princesse dissimulait un secret : Elle était une mystérieuse fille retrouvée dans une tige brillante de bambou par deux jumelles travaillant comme coupeuses de bambou. Son charme et sa beauté étaient telles qu’elles ne pouvaient imaginer qu’elle venait de ce monde. 
“J’ai entendu dire qu’il y avait une princesse d’une beauté sans égale qui vit chez les sœurs coupeuses de bambou”. 
La rumeur se propagea rapidement à travers la ville, et des prétendants s’alignèrent rapidement à l’extérieur de la résidences des sœurs. 
Parmi les prétendants, il y en avait cinq qui étaient exceptionnellement passionnés et qui étaient aussi plutôt habiles dans l’art de la romance ; une devineresse renommé, vêtue d’une robe de chasse sombre ; une veuve noir qui portait les ornement d’une shirabyoshi [note : une danseuse habillée en habit d’homme] ; la fille d’un ministre du Droit [note : un ministre de très haut rang], noble mais égocentrique ; une belle étrangère qui parcourait le monde à la recherche d’autres beautés ; et la fille du Chuunagon [note : un autre ministre haut-placé], une experte archère resplendissante dans des habits militaires. 

Princesse Kaguya, qui avait été inondée sous un courant incessant de lettres d’amour, créa une série de tâche impossibles pour ces cinq femmes déterminées. 
“Ah ! Ma parole ! Si vexant ! Très bien. La devineresse devra m’amener le bassin sacré de Bouddha, qui est dit exister en Inde ! La Shirabyoshi, le joyau fait à la fois d’or et d’argent, qui est dit exister en Chine ! La fille du Ministre de Droit, la fourrure d’une souris de feu, dite impossible à brûler ! L’étrangère, la gemme brillante qui se dit être portée par un dragon à son cou ! La fille du Chuunagon, une coquille de cowrie avalée par une hirondelle, utilisée comme charme pour une livraison facile ! J’accepterai quiconque qui arrive à me ramener l’objet que j’ai demandé. Maintenant, partez !” 

(sur l’image : Paye vite ! et “Tu en veux aussi ?”)
 

Les rumeurs sur la Princesse Kaguya, qui avait rejeté cinq magnifiques femmes, avait même atteint la cour impérial. 
L’impératrice avait un faible pour les belles filles. Vêtue d’une robe de chasse, elle se mit en chemin vers la résidence de la princesse. 
“Ainsi tu es la Princesse Kaguya.” 
“D… Dîtes-moi ce que vous souhaitez faire, s’il vous plaît.” 
L’impératrice pouvait difficilement en croire ses yeux. À sa surprise, son cœur se mit à battre. Cette peau blanche et lisse, ces fiers yeux noirs ! Ces cheveux noir, semblables à des fils de soie des plus raffinés… Ces lèvres, telles des baies mûres…… Ah, une beauté si exquise ! 
“Elle retournera à la cour avec nous. Faîtes chercher mon palanquin.” 
 À cet instant, la princesse Kaguya disparut. 
“Quelle rustrerie ! Je préférerai me mordre la langue et périr que de vous autoriser à me faire enlever jusqu’à votre cour.” 
“Quelles sont donc ces inepties…? S’il te plaît, je promet que je ne te forcerai pas à revenir avec moi. Je t’en prie, reprends ta forme normal”. 
Même la formidable princesse Kaguya était touchée par la panique non naturelle de l’impératrice.

Et ainsi leur amour pur commença par un échange de lettres. L’impératrice découvrit que la têtue princesse Kaguya possédait aussi un côté doux et innocent, et tomba encore plus amoureuse d’elle. Touchée par la gentillesse inattendue de l’impératrice, la princesse Kaguya se mit à lui ouvrir son cœur. 
Elles passèrent les saisons ainsi. Un soir d’automne, la princesse Kaguya regardait la lune, perdue en méditation. Une délégation de la capitale lunaire devrait venir la chercher là pour la quinzième veille. 
“Quel est le problème ? Tu sembles au bord des larmes. “ 
La princesse Kaguya enfouit son visage dans la douce poitrine de l’impératrice. 
“Je viens de la Capitale Lunaire. Quand la lune sera pleine, je n’aurais d’autre choix que d’y retourner.” 
“Je ne l’autoriserai pas !” 
La princesse Kaguya regarda simplement l’impératrice, d’épaisses larmes tombantes de ces yeux. 

La quinzième veille arriva. La défense vigoureuse de l’impératrice se révéla futile, et l’escorte venant des cieux arriva pour récupérer la Princesse Kaguya, leurs lumières illuminant le ciel nocturne. 
“Ne pars pas, princesse Kaguya !” 
“Relâchez-moi ! Je ne désire pas encore y retourner !” 
Les êtres célestes n’avaient pas le moindre intérêt pour la requête de la Princesse Kaguya. Ils la placèrent simplement à l’intérieur de leur engin volant en forme de nuage. Au moment où ils le firent, toutefois, une alarme se mit à sonner. 
“Ohhh ? As-tu trouvé l’amour ici, Princesse Kaguya ? Ma parole ! Cela veut dire que tu ne peux retourner a la Capital lunaire.” 
L’impératrice et tous les autres présents furent choqués. Les joues de la princesse Kaguya se mirent à rougir. 
“Princesse Kaguya, seriez-vous…” 
“Oh, ma stupide impératrice, s’il vous plaît, ne me forcez pas à dire ces mots”.
 Sous un magnifique clair de lune, leurs lèvres se touchèrent pour la première fois.
 “Je pourrait embrasser ces lèvres encore une centaine de fois, et en avoir pourtant encore envie”. murmura l’impératrice, et leurs deux ombres se réunirent en une seul une fois de plus.
 Même les bruits des insectes, persistants pendant les longues nuits d’automne, furent une bénédiction pour la paire. 
Ce sont ces bruits de “Leeleee” qui amenèrent la coutume à appeler l’amour entre jeune fille “lily” (Nope, actuellement c’est du langage des fleurs. Mais c’est fun) 

Fin

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