Élucubration sur : Les visuals novels. Partie 1 : Présentation

Musique : check (article écrit avec l’ost de katawa shoujo en fond) 
Upload en cours : Check (gaaah, ma connexion) 
Bon bah… Va falloir que je m’y mette. 
Bonsoir, 
Aujourd’hui, un article qui ne concerne pas spécialement le yuri, ni un animé, ni une énième sortie de trailer, mais un autre sujet qui me tient à coeur : les Visual Novels, ou Roman Visuel dans la langue de Molière. 

 Fate/Stay Night

Du coup, qu’est ce qu’un Visual Novel (ou Vn, pour faire plus cours). Eh bien, pour faire simple, disons que c’est un livre informatique, avec des images et de la musique. Le lecteur (ou joueur, au choix) clique pour faire avancer le dialogue, et peut être confronté à des choix pouvant influencer la suite et la fin de l’histoire. Voire même sur son entier déroulement, nous changeant de “route”. Mais je reviendrai sur le jargon un peu plus tard. 

Si vous suivez un peu la japanimation, vous avez probablement dû voir une adaptation de Vn en animé. Les plus connus sont Steins;Gate, Higurashi no nako koro ni (ou le sanglot des cigales), CLANNAD, Fate/Stay Night, Phoenix Wright et probablement d’autres qui ne me viennent pas à l’esprit immédiatement. Tous ces animés viennent originalement d’une VN, et bien que les animés cités précédemment sont tous de très bonne qualité, lire leurs matériaux d’origine est parfois très intéressant. Je pense en particulier à Steins;Gate, qui dispose en réalité de 6 fins différentes. 

Alors, quel est l’avantage de la Visual Novel comparé aux autres médias, me direz-vous ? C’est finalement assez simple. Contrairement à un livre ou un film/animé, où le spectateur reste passif, il est en partie actif dans la lecture d’une Visual Novel, grâce aux choix proposés au lecteur, qui lui permettent de s’investir plus activement dans la lecture. Où envoyer son personnage au casse-pipe si l’envie le lui prend (Quoi ? Les Bad End de Fate sont funs. Même si un peu trop longues parfois…). En bref, l’interaction avec l’histoire est plus importante que celle qu’on a en lisant un manga. De plus, l’histoire est agrémentée d’images, d’animations (optionnel), de musiques, de voix (optionnel), de bruitages, de CG (j’ai dis que je reviendrai sur le jargon plus tard), et de sauvegardes pour que vous arrêtiez d’oublier à quelle page vous étiez. 
Le format parfait, somme toute… Quoique… Bon, ne nous le cachons pas, bien que la visual novel semble être plus agréable qu’une lecture morne et monotone en tout point, elle dispose de défauts qu’on ne peut nier. 
Principalement la localisation. Les Visuals Novels traduites en français ne sont pas nombreuses, au contraire… Environ 150 (147 pour être exact) répertoriées sur VNDB en Français, et une partie d’entre elles sont actuellement des trads abandonnées, non finies, ou mal finies. Et rares sont les classiques à avoir été traduits, même Higurashi no nako koro ni a eu une traduction française.

Higurashi no nako koro ni, version française. 

Un autre problème est le format. Un livre est facilement transportable (en particulier en epub(c’est le mal)), une série audio aussi, et même un animé ou un film peut être facilement visionné sur tablette. Mais une Visual Novel, à part en se promenant toujours avec un ordi portable et/ou le jeu dans un disque dur externe ou une clé USB, il est difficile de la lire autre part que chez soi. Bien évidemment, une contre-mesure existe, avec la recrudescence de jeux tablette, des Visuals Novel ont vu le jour dessus, ainsi que des remakes d’anciennes Visual Novels, mais bonne chance pour en trouver une ne serait-ce qu’en anglais. En bref, le fait que Fate/Stay Night existe sur tablette, c’est cool, mais même si je comprends un peu le japonais, je préfère quand même le lire avec la traduction anglaise.
 Et il existe aussi pas mal de Visual Novel sur console (surprenant pour un média qui semble destiné au PC), mais une fois de plus, la localisation fait qu’il est très rare d’en trouver traduites, même en anglais, sauf dans certains rare cas (Steins;Gate sur PSP, par exemple, a eu le droit à une traduction anglaise, ainsi que la série des Phoenix Wright qui a été traduite en diverses langues, notamment en français). 
Faut-il dans ce cas se décourager d’essayer le média ? Non, bien évidemment que non. Déjà, si vous avez de bonnes notions d’anglais, vous pouvez vous essayer à la lecture des traductions anglaises des Visuals Novels, vous donnant un panel de choix bien plus large que d’uniquement vous ancrer sur le français, et vous permettant de vous habituer un peu plus à la langue de Shakespeare. 
Et ensuite, même si j’ai quelque peu tapé sur le manque de traduction française, nous disposons tout de même de quelques perles qui méritent clairement d’être lues : La Chanson de Saya (ou Saya no Uta), Planetarian ~the reverie of a little planet~, Narcissu, Katawa Shojo, Higurashi no nako koro ni. Juste avec ça, vous en avez pour votre argent, et avez de quoi lire pendant plusieurs froides soirées d’hiver, une tasse de thé à la main, le chat sur les genoux, et les larmes aux yeux. Ah oui, prévoyez des mouchoirs. Non, pas que pour ça, voyons, mais surtout pour les larmes. Franchement, pourquoi nous avoir traduit uniquement des histoires aussi émouvantes ? 
Bon, en parlant de mouchoirs, parlons aussi un peu du contenu pornographique. Vous êtes servis… Eh, ne fuyez pas… Il n’y en a pas tout le temps, vous pouvez le désactiver dans une grande majorité des VN, et skip… Enfin, sauter les scènes très facilement (je suis pas sûr que ça passe mieux en français hein). La plupart du temps, vous devez même patcher le jeu pour les avoir. Mais je préfère le dire tout de suite, n’oubliez pas que c’est un média qui contient de ce genre de choses. Fate/Stay Night en contient, et CLANNAD est le premier jeu de KEY, les développeurs, à ne pas avoir ce genre de contenu. En bref, même si vous êtes reluctant face à ce genre de choses, sachez que cela n’entrave en rien (ou très rarement) le plaisir de lecture. Et si vous n’en avez rien à faire… Eh bien, Enjoy ? 

 Monster Girl Quest. Surprenamment, une 
des meilleurs visuals novels que j’ai lu. 
 
Hmm… J’imagine que pour une petite présentation et définition assez relative du média, on va s’arrêter ici. Je ne m’attendais pas à écrire autant… On va peut-être mettre le jargon de côté pour un autre article. 
Du coup, prochain article, Jargon et type de Visual Novel. Otanoshimini.

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